La problématique H2S est maintenant bien connue de tous les professionnels de l’assainissement. D’origine parfois chimique, l’H2S est généralement d’origine biologique et issu de la fermentation anaérobie de la matière organique contenue dans les eaux usées.
Une canalisation se comporte comme un véritable réacteur biologique :
les populations bactériennes coexistent et dégradent la matière organique,
les sulfates naturellement présents dans les eaux usées sont réduits en sulfures S2- puis en H2S par les bactéries sulfato-réductrices. La dispersion du gaz H2S dans l’air est souvent aléatoire et peu prévisible, pourtant elle est à l’origine de nombreuses nuisances et fait l’objet de réglementations.
Les effets de l'H2S
Les textes de lois sur l'H2S
Traiter l'H2S
L’H2S est automatiquement associé aux nuisances qu’il génère sur l’homme, l’environnement et les ouvrages d’assainissement :
Emissions d’odeurs nauséabondes
Corrosion des ouvrages et des équipements
Risques sanitaires et toxiques pour le personnel intervenant
Dysfonctionnements en station d’épuration
Sécurité :
- Classification d’après l’Arrêté du 20 avril 1994 : R26-Très toxique, R12-Extrêmement inflammable et R50-Dangereux pour l’environnement.
- En France, le Ministère du Travail a fixé la valeur limite d’exposition (VLE) et la valeur moyenne d’exposition (VME) indicatives qui peuvent être admises dans l’air des locaux de travail. Ces valeurs correspondent respectivement à 10 ppm et 5 ppm.
- Les règles de Prévention des Risques Chimiques sont fixées dans les Articles R.231-54 à R.231-54-8 du Code du travail et par le décret N°2003-1254.
- L’arrêté du 19 mars 1993 fixe, en application de l’article R.237-8 du Code du Travail, la liste des travaux dangereux pour lesquels il est établi par écrit un plan de prévention.
- Décret 3 juin 1994 relatif à la collecte et au traitement des eaux usées mentionnées dans le Code des communes.
- Arrêté du 22 décembre 1994 fixant les prescriptions techniques relatives aux ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées de capacité supérieure à 2000 EH.
Odeurs :
- Loi n°61-842 du 2 août 1961 relative à la lutte contre les pollutions atmosphériques et les odeurs, et portant modification de la loi du 19 décembre 1917.
- L’article 20 de l’arrêté du 2 février 1998 stipule notamment que : « les dispositions nécessaires doivent être prises pour limiter les odeurs provenant du traitement des effluents. Lorsqu’il y a des sources potentielles d’odeurs difficiles à confiner, elles doivent être implantées de manière à limiter la gêne pour le voisinage. Les dispositions nécessaires doivent être prises pour éviter en toute circonstance l’apparition de conditions anaérobies dans les ouvrages de stockage et de traitement.»
- Décret n°77.1133 du 21 septembre 1977, pris pour application de la loi 76-663 du 19 juillet 1976 relative aux installations classées pour la protection de l’environnement.
- Loi n°90-1130 du 19 décembre 1990 relative à la création de l’ADEME qui fixe les moyens de prévention et de lutte contre la pollution de l’air.
Face à la prise en considération croissante de la problématique, les techniques de traitement évoluent et se multiplient.
Aujourd’hui il existe des solutions préventives, inhibitrices et curatives, traitant l’eau ou l’air.
L’efficacité, le coût de fonctionnement et la simplicité de mise en œuvre varient d’un procédé à l’autre et dépendent de la situation rencontrée.
ATHEO Solutions analyse spécifiquement chaque situation afin de vous orienter vers une solution de traitement répondant scrupuleusement à vos besoins techniques et financiers.
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